Exposition Let's Swing
Read MoreGiant jam at Frankie 100
Vincenzo Fesi et Angela Andrew, Frankie 100, New York City, 2014.
Le festival « Frankie 100, Frankie Manning Centennial » a été le plus important événement swing international de ces dernières années. Il a célébré le centenaire de Frankie Manning, l’un des plus célèbres danseurs de Lindy Hop, qu’il a marqué de son empreinte. Il a également contribuer à le faire redécouvrir ensuite. Il est resté dans les mémoires du monde de la danse swing par sa personnalité chaleureuse, ses grandes qualité humaines, sa passion de danser et de transmettre son savoir.
Il est toujours délicat de choisir son point de vue lors d’un grand événement. Je me souviens clairement du moment où j’ai décidé de partir en courant de la jam naissante pour rejoindre le balcon et ainsi avoir une vue surplombante de l’action. Ce fût un pari gagnant.
Cette photographie illustre le livre "SWING DANCE » de Scott Cupit (disponible sur Amazon).
Voici un extrait vidéo amateur de cette jam depuis le cercle (photo réalisée à 2’22s).Gordon Webster at Frankie 100
Gordon Webster, Frankie 100, New York City, 2014.
C’est la fin du dernier set de Gordon Webster et de son orchestre à cet événement historique de la danse swing. L’immense salle et les balcons du « Terminal 5 » sont remplis de plus de 4000 danseurs enthousiastes et passionnés. Gordon, déjà si énergique, à l’accoutumée, a emmené toute l’audience à un rare pic de tension.
Je suis très fier de cette photo et je ressens encore clairement les sentiments et sensations qui ont précédé cet instant épique.
Jouant sauvagement sur son piano, Gordon menait son orchestre de manière tout aussi débridée, et précise à la fois. J’étais sur le devant de la scène et j’ai soudainement senti que quelque chose allait se passer. J’ai littéralement couru à l’arrière de la scène pour avoir un point de vue de Gordon avec le public. Je me suis retourné, j’ai plongé dans mon viseur et j’ai déclenché pour saisir ce moment ou Gordon saute depuis son banc de piano, tendu dans les airs, donnant encore une ultime directive à son orchestre et mettant le point d’orgue final à son morceau.
Cette photographie illustre le livre "SWING DANCE » de Scott Cupit (disponible sur Amazon).Lindy Jam
Jam durant le Swingin’ Paris Festival 2012.
Sur cette photographie, Nawelle et Alex finissent tout juste leur phrase musicale tandis que Ashley et Paul rentrent à leur tour dans la jam.
On y voit, encore et toujours le plaisir des danseurs, leur énergie ainsi que celle de l’audience et des musiciens en cercles concentriques.Jazz Dance
Evita Arce et Rikard Ekstrand, Paris Jazz Roots Dance Festival, 2015.
Photo réalisée durant le show des professeurs du Paris Jazz Roots Dance Festival, l’un des plus importants événements de danse jazz solo en Europe.
La présence, l’intensité des danseurs et la grâce de leur pose m’ont simplement inspiré.
Voici la vidéo de la performance (photo réalisée au final à 2’43s).Juan & Ksenia
Présentation des professeurs durant le Swingin’ Paris Festival 2012.
Ksenia Parkhatskaya libère le cercle de la jam à Juan. A son entrée, ils échangent un très bref regard, mélange de défi amical et d’amusement. Voici la vidéo de la performance (photo réalisée à 49s).Graceful
Pamela Gaizutyte et Ricardo Biggeri, Hellzapoppin' Competition, New-York, Etats-Unis, 2014.
Moment de grâce dans la dynamique de l’interprétation rapide et endiablée. Temps suspendu avant la reconnexion des partenaires.
Photographie réalisée durant les demi-finales de la compétition Hellzapoppin’ dans le cadre du festival « Frankie 100 ». Le nom de la compétition est une référence au film Hellzapoppin’ qui contient plusieurs passages de lindy hop avec la célèbre troupe des Whiteys Lindy Hoppers. Une scène en particulier est devenu légendaire car elle montre une jam dans laquelle plusieurs couples enchainent une chorégraphie complexe, rapide et dynamique ainsi que des acrobaties incroyables. https://www.youtube.com/watch?v=r5u5nxnroro
Voici un extrait vidéo amateur de la compétition.Blues jam
Angela Andrew, Paris, Jazz Roots Dance Festival 2012.
Jam solo durant la clôture du festival. Une ambiance électrique dans la petite salle surchauffée du Comedy Club. Tour à tour les danseurs entrent dans la jam, exposant leur style, leur sensibilité, leur passion. Je vois qu’Angela se prépare à entrer à son tour. Alors au pied de la scène, je me déplace promptement pour saisir juste à temps, en pleine face, son incroyable énergie.Joyful dancing
Katie Cobalt et et Gas Fernandez, Smokey Feet, Amsterdam, Pays-Bas, 2015.
Quand je réalise des photos de danseurs, je me sens danser en même temps qu’eux. Ici, Katie et Gas étaient tout à leur danse dynamique et si pleine de joie.
C’est l’une des facettes qui m’attire tant dans la photographie des danseurs : essayer de saisir et partager la joie communicative du swing.
Pour réaliser une telle photo j’adopte un point de vue très bas, en contre plongée.Sharon & Juan
Présentation des professeurs durant le Swingin’ Paris Festival 2012.
Juan et Sharon réalise une magnifique improvisation particulièrement inspirée et dynamique.
Voici la vidéo de la performance (photo réalisée à 54s).Blue drag
Jo Hoffberg et Kevin Saint-Laurent, cabaret, Swingin’ Paris Festival 2013.
Magnifique performance donnée durant le cabaret des professeurs du festival, mêlant slow lindy hop et blues. Les lignes, les attitudes et les mouvements de ses deux extraordinaires danseurs incarnaient tout à la fois, une parfaite exécution et complicité ainsi qu’une grâce incroyable.
Voici la vidéo de la performance (photo réalisée à 45s).Sensualité
Ira et Mikola, Feelin’Blues Festival, Tel-Aviv, Israël, 2015.
Photographier les danseurs, pour moi, c’est beaucoup d’observation et de conscience de son environnement. A cette soirée de clôture du Feelin’ Blues Festival, lorsqu’Ira et Mikola ont commencé à danser, j’ai tout de suite ressenti l’intensité, l’intimité de ce qu’ils partageaient. Je me suis alors fondu parmi les danseurs pour être au plus près d’eux. J’ai réalisé plusieurs photos très fortes de leur danse et je me rappelle encore, évoluant autour d’eux, avec eux et avec la musique.Hummin’ to myself
Becky et Adamo, Feelin’Blues Festival, Tel-Aviv, Israël, 2016.
Cette photographie illustre, pour moi, le lien entre entre les danseurs à l’arrière plan, et le musicien, via sa guitare, à l’avant plan, tous les deux flous. Le lien, c’est bien sur la musique ; ici le magnifique morceau Hummin’ to Myself de Herb Magidson, Sammy Fain, Monty Siegel (1932).Crazy moves
Mikaela Hellsten et Nicolas Deniau, « Invitational Strictly Lindy Hop », The Snowball, Stockholm, Suède, 2015.
Quelque soit le niveau, danser le swing c’est se lâcher, s’exprimer, jouer ensemble. On ne se prend pas au sérieux quand on danse du swing. Durant leur performance ces deux danseurs était totalement à leur interprétation de la musique de l’orchestre. Ce passage de leur danse a soulevé les vivas des spectateur.
Note sur les compétitions : le « strictly » est un format de compétition dans lequel les danseurs se connaissent et réalisent une improvisation sur une musique qu’ils découvrent. Il existe d’autres formats de compétition tels que le « Jack’n Jill » ou le « showcase ». En Jack’n Jill les couples de danseurs sont tirés aléatoirement et improvisent sur la musique. En Showcase, la danse est une chorégraphie préparée. La mention « Invitational » signifie qu’il n’est possible de participer à cette compétition que sur invitation des organisateurs. Au Snowball, cela correspond aux meilleurs danseurs internationaux. Dans les événement proposant des compétitions, il y a généralement plusieurs niveaux, tel que « Open » (ouvert à tous), « Advanced » (niveau avancé), « All Star » (niveau international).
Voici la vidéo de la performance (photo réalisée à 1’44s).Flying Ksenia
Jam de présentation des professeurs durant le Swingin’ Paris Festival 2012.
Ksenia Parkhatskaya, déjà extraordinaire danseuse de charleston (entre autres) est bien plus virtuose aujourd’hui.
Cette photographique pourrait être sous-titrée « O temps suspends ton vol », tant elle illustre simultanément le vol par la suspension dans les airs de la danseuse, et le temps, figé dans un instant. C’est l’une des facettes de la photographie que j’aime aussi : saisir ces instants fugaces que l’on devine et qui nous impactent mais qu’à l’oeil nu on ne peut saisir. Et là la photographie nous permet d’en explorer chaque détails.
Voici la vidéo de la performance (photo réalisée à 9s).Tap circle
Improvisation de claquettes par Joseph Wiggan, sur la musique de l’orchestre de Gordon Webster. The Snowball, Stockholm, Suède, 2015.
La performance était si impressionnante que la salle entière était fascinée et admirative. Les claquettes sont tout à la fois de la danse mais également un instrument de musique par les sons et les rythmes produits.
Il est toujours difficile de photographier les danseurs de claquette. J’ai eu l’idée de changer totalement de perspective et d’adopter un point de vue en plongée au très grand angle fish-eye 8mm. J’ai donc sauté sur scène et changé rapidement d’objectif pour réussir à saisir cette image où l’improbable position de Joseph et les cercles concentriques des danseurs autour sont amplifiés par la perspective de l’objectif.
Toute l’audience sentait combien était riche ce moment d’échange entre la danse et les rythmes de Joseph, et la musique de l’orchestre. A la fin Joseph s’est tourné vers l’orchestre et est venu chaleureusement remercié Gordon Webster, pianiste chef d’orchestre.